Notre niveau d’autonomie personnelle évolue tout au long de notre vie : du besoin d’assistance totale à la naissance, au sommet de notre autonomie d’adulte, jusqu’au retour à l’assistance totale de nos derniers instants…
La responsabilité engendre le rôle de parent que ce soit pour des enfants, pour des employés, pour des citoyens ou pour des fidèles. La tutelle des uns est le pendant du manque d’autonomie des autres.
L’autonomie croît avec la capacité de composer avec son environnement pour nourrir au mieux l’ensemble de ses besoins. Néanmoins il est impossible d’être autonome sans rapport à soi et aux autres. Le sens des responsabilités va de pair avec le sens de l’autonomie. Je dois d’abord me sentir pleinement responsable de moi-même pour pouvoir gouverner au mieux ma propre vie.
Pour rendre une personne à charge plus autonome, il faut confronter l’individu à ses responsabilités sans briser la confiance qu’il a en lui-même.
Pour anticiper son manque d’autonomie, il faut promouvoir celui-ci puis sélectionner et cadrer les personnes qui pourrons y palier de la meilleure des manières. En général, ceci a un coût, il faut donc penser par son autonomie actuelle à financer les collaboration de demain.
Pour se rendre plus autonome, il faut pouvoir bien s’entourer pour aller chercher les connaissances qu’il nous manque pour expérimenter nos capacités nouvelles.
Pour cela, nous avons deux leviers.
L’intuition bienveillante, qui ressent instinctivement la bonne ou mauvaise adéquation à l’autre et à son esprit.
La raison sceptique, qui permet d’éviter de reproduire les mêmes erreurs en deconstruisant les croyances, identités et affects qui obstrue l’apprentissages de notre liberté.
VIVRE LIBRE ET ENSEMBLE 