Où va le monde et que peut-on faire pour l’aider à aller dans le bons sens ?

Nous vivons dans un monde de plus en plus complexe. La puissance intellectuelle de l’humain bouscule et franchit des limites. Et cela a pour résultat de faire croître continuellement le champ des possibles individuels et collectifs. Cependant, si certains produisent du progrès intellectuel, philosophique, technique, artistique ou politique, d’autres le détournent et l’utilisent à leurs fins et la plupart le subit ou s’y oppose…

Qu’est-ce qui se joue dans le monde ?

Nous naissons dans un milieu donné. Et en fonction de ces milieux, les enjeux existentiels varient. Se sentir bien dans le monde passe par l’adéquation entre ce que l’on est et ce que l’on doit obtenir. Et nous devons tous obtenir une situation confortable, une bonne dose régulière d’amour, une sexualité dynamisante, des activités passionnantes, un rôle dans la société qui soit estimable et désirable, une vie intellectuelle riche et sensible.

Cependant, historiquement, la société et sa hiérarchie des classes offrent un accès à l’ensemble de ces situations aux classes les plus dominantes ou aux individus forts qui ont su acquérir une autonomie sociale et une capacité à se libérer du joug des morales dominantes.

Socialement, il s’agit de libérer les classes dominées de leurs conditions de vie qui sont contraires à la nature humaine. Nous permettre un plus grand accès à l’autonomie individuelle et collective pour moins soumettre nos existences à l’intérêt abusif des plus puissants.

Individuellement, il s’agit de se donner les moyens d’accéder à de meilleurs milieux, plus propices à notre épanouissement. Et cela passe par :

  • la connaissance qui nous rend plus apte et plus libre
  • l’apprentissage et l’expérimentation qui valident les aptitudes aux yeux de soi et des autres
  • la méditation qui permet à notre être d’embrasser plus aisément de nouvelles postures, celles qui sont en cohérence avec le milieu auquel on aspire

Qu’est ce qui cloche dans le monde ?

  • les enjeux de dominations qui produisent de l’esclavage et de l’aliénation.
  • les enjeux de destructions et de pollutions qui nous obligent à vivre en équilibre avec notre planète si l’on veut y continuer de vivre.
  • les enjeux d’innovation et de compétition sociale qui génèrent une accélération incessante de nos charges mentales.

Si l’innovation est la clé du progrès existentiel, la compétition insuffisamment régulée produit plus de peines que de solutions.

L’innovation sociale et politique doit œuvrer pour trouver les meilleurs moyens d’émancipation et faire croitre toujours plus haut la Justice.

L’innovation technique et technologique doit œuvrer pour trouver des solutions durables à nos besoins matériels et organisationnels.

L’innovation intellectuelle et artistique doit œuvrer pour trouver les meilleures manières d’exister. Et en cela il y a la nécessité de propager l’existence vers ses plus belles réalisations sans souffrir de la puissance et de la célérité que l’humain a su produire. Ne plus être esclave de ce que nous produisons mais en devenir les justes jouisseurs.

2 commentaires sur “Où va le monde et que peut-on faire pour l’aider à aller dans le bons sens ?

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  1. Article très intéressant. Je dirais simplement qu’on a peut-être pas à libérer les classes dominées de leurs conditions de vie mais à participer à cette libération (ne pas être l’acteur à la place mais acteur avec) et que derrière les trois enjeux qui « clochent » il y a un système qui favorise l’égotisme, c’est à dire le déni du collectif, d’autrui, du faire et prospérer ensemble. À un niveau individuel mais aussi à un niveau institutionnel.
    Quoi que l’on fasse dans le système pour le rendre simplement naturel et humain, c’est récupéré dans un but économico-égotique (ne rapporter de l’argent qu’à une minorité) au détriment des objectifs énoncés (voir tout le «verdissage» des produits pour rentrer dans cette nouvelle niche pour qu’elle rapporte)

    je n’ai pas de réponse sur « ce qu’il faut/drait » en dehors du « chacun peut faire sa part à sa mesure » et ensemble

    chaleureusement

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