Je me suis levé aujourd’hui et comme les autres derniers jours je n’avais pas le goût au travail. Je suis dans une période de tristesse et de désœuvrement liée au manque d’une dynamique conjugale, de difficultés professionnelles et tout cela amplifié par l’effet du reconfinement, un contexte familial compliqué, une actualité morose et le temps d’ensoleillement qui se réduit comme peau de chagrin.
Je ne fais pas ce que je devrais faire et cela augmente ma culpabilité et moins j’en fais et plus je soigne ma culpabilité à coup de fuite dans des divertissements oisifs et plus le mur se construit entre « l’envie de m’y remettre » et l’ampleur de mes rêves à accomplir et les tâches de planification, de conception et de structuration que cela nécessite. Alors je fais pas, je repousse à plus tard en sachant que ce « plus tard » pourrait durer longtemps et gonfler jusqu’à n’en plus finir.
Je ne fais que ce que le quotidien me demande, le service minimum et j’ambitionne moins et donc je planifie le minimum, je ne transforme plus, je m’estime de moins en mois et j’ai tendance à amplifier ma perception de ce qui ne va pas et ce que je ne fais pas suffisamment. Cercle vicieux vissé dans les confins et les coussins de la vie confinée…
Mais si j’écris cela, c’est que j’ai envie de reprendre en main mon estime et donc ma vie et que comme de nombreuses fois auparavant, j’ai vécu ces plus ou moins grandes traversées du désert culpabilisantes et j’en suis toujours sorti avec plus de maturité et comme l’a si bien dit un ancien ami de mon frère, Mickael Seauve : « Si les bons moments sont venus, c’est qu’ils reviendront. Si c’est venu, c’est que ça reviendra ». Alors si vous voulez savoir comment je souhaite m’y prendre pour retrouver l’envie et le désir de l’accomplissement, je vous propose de suivre mon raisonnement.
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