Que serait un monde sans militantisme ? Un monde où l’exploitation de l’humain par l’humain et de l’humain sur la nature n’aurait aucune limite. Car qu’est-ce qui met des entraves à cette propension naturelle de l’humain à vouloir toujours plus de pouvoir et de jouissance et le plus souvent au détriment des autres et de l’environnement : la régulation, la norme intelligente, la loi Juste. Et qu’est-ce qui met en place les lois : ceux qui ont le pouvoir. Et qu’est-ce qui fait qu’une loi est Juste : l’équilibre des forces entre les gagnants et les perdants. Et qu’est ce qui permet aux perdants d’avoir une force : la mise en œuvre de leur capacité de nuisance sur l’autorité jugée abusive. Et qu’est-ce qui permet d’organiser cette force : le militantisme.
Lire la suite « Pourquoi devenir militant radical ? »Comment améliorer la politique ?
Je me rappelle une scène d’enfance. Je suis en cm1 ou cm2, pendant une récréation, assis sur des marches, j’insulte un élève d’une classe inférieure en présence d’un camarade de classe « t’es qu’une merde, tu pleures comme une pédale » ou enfin des trucs du genre. Il pleure, il souffre et une partie de nous jouit, nous jouissons de cette excitation hormonale qu’est l’humiliation que l’on inflige. Et en cela, il y a le sentiment de pisser ses propres humiliations vécues sur la tête d’autrui.
Lire la suite « Comment améliorer la politique ? »Comment réconcilier l’économique, l’écologique et le social ?
L’humain a besoin de l’écologique pour vivre dans un milieu sain, beau et bon.
L’humain a besoin de l’économique pour vivre dans un monde où il y ait des richesses.
L’humain a besoin du social pour vivre dans une société aidante et juste.
Pourtant, la forte poussée économique liée à l’essor des sociétés industrialisées a produit et amplifié une profonde divergence entre ces trois nécessités.
Sur le plan politique qui est de nos jours structuré par le capitaliste mondialisé:
- Prendre une décision en faveur de l’économique (consommation) se fera au détriment de l’écologique (pollution et consommation) ou du social (pression sur la main d’œuvre et l’usager)
- Prendre une décision en faveur de l’écologique se fera au détriment de l’économique (moins polluer coûte plus cher) ou du social (restriction du pouvoir d’achat)
- Prendre une décision en faveur du social se fera au détriment de l’économique (baisse de la compétitivité) ou de l’écologique (démographie et consommation).
Comment combattre la dépression ?
Selon l’OMS (http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs369/fr/)
« La dépression est un trouble mental courant qui touche mondialement plus de 300 millions de personnes et qui est la première cause d’incapacité dans le monde »
La dépression nerveuse est souvent considérée comme honteuse pour nos civilisations travailleuses et industrieuses. Pourtant, l’ampleur et la croissance de cette maladie devrait nous ouvrir les yeux sur les problématiques environnementales et sociétales qui la font proliférer.
La dépression est bien plus la conséquence d’une société tyrannique qui néglige la sensibilité de ses individus que le symptôme d’une déficience individuelle.
Croissance économique et croissance du bonheur ?
Nous sommes de plus en plus nombreux à prendre conscience que la croissance économique comme but politique premier est le symptôme d’une société malade. Lire la suite « Croissance économique et croissance du bonheur ? »
Quel humanisme pour demain ?
L’excellent Yuval Noah Harari, dans son ouvrage « Homo deus » distingue trois formes d’humanisme :
- l’humanisme libéral
- l’humanisme socialiste
- l’humanisme évolutionniste
Qu’en est-il de ces formes d’humanisme ? Quel sera le futur champ moral pour demain ? Lire la suite « Quel humanisme pour demain ? »
Faut-il être de gauche ou de droite ?
Au 18e siècle, les démocraties occidentales ont organisé la représentation politique à partir d’une démocratie plus ou moins représentative structurée autour de cette fameuse échelle de valeur : gauche-droite. Echelle horizontale qui va des valeurs de partage et d’insoumission à gauche à des valeurs d’indépendance, d’autorité et de mérite à droite où le centre tend à la médiation et les extrêmes à la radicalité. Les extrêmes à gauche amènent les valeurs du partage vers l’obligation de donner sans critère de mérite. Les extrêmes à droite amènent les valeurs de mérite vers la généralisation et le préjugé.
Mais est-ce que ces constructions politiques ont un sens et un véritable intérêt pour nous (et quel « nous » ?) ? Faut-il s’engager à gauche, à droite ou cet enjeu politique doit-il être dépassé ?