Comment diminuer mon égo sans y laisser des plumes ?

Je me trimballe mon égo depuis un bail. Il m’a permis des prouesses, il m’a embarqué dans des aventures, il m’a fait tenter des choses dont je n’aurais jamais eu le cran de faire sans lui. Il m’a fait me produire sur la scène de mon existence. Il m’a amené à donner de la valeur à mon personnage et ainsi à faire face à l’adversité et à démontrer quelque fois toute l’étendue de ma valeur.

Il m’a amené à souffrir aussi. Car toute « l’étendue de ma valeur » a ses limites. Et l’égo qui me diminue est clairement immature. Il aime pas la critique. Il aime pas ne pas plaire voire ne pas fasciner. Il déteste ne pas être préféré. Et puis il s’irrite quand cela ne va pas dans son sens, c’est à dire, vers lui.

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Quelle place me réserve le monde ?

Dans une société néolibérale du profit aveugle à la misère sociale et à la catastrophe écologique, du burnout, du boreout et des bullshit jobs,  la question du Sens au travail se pose de plus en plus.

Tout l’enjeu d’une existence individuelle réussie semble se situer au niveau des activités que l’on articule avec autrui. Où plus notre écosystème personnel repose sur nos forces, nos passions et nos intérêts et se concrétise dans un fonctionnement fluide et durable avec les forces extérieures qui nous animent et nous contraignent et plus le bonheur d’être et de s’accomplir peut se faire sentir.

Alors, quels sont les rouages de l’accomplissement personnel dans ce grand mécanisme de l’activité humaine ? Lire la suite « Quelle place me réserve le monde ? »

Comment réconcilier l’économique, l’écologique et le social ?

L’humain a besoin de l’écologique pour vivre dans un milieu sain, beau et bon.

L’humain a besoin de l’économique pour vivre dans un monde où il y ait des richesses.

L’humain a besoin du social pour vivre dans une société aidante et juste.

Pourtant, la forte poussée économique liée à l’essor des sociétés industrialisées a produit et amplifié la divergence entre ces trois nécessités.

Sur le plan politique qui est de nos jours structuré par le capitaliste mondialisé:

  • Prendre une décision en faveur de l’économique (consommation) se fait souvent au détriment de l’écologique (pollution et consommation) ou du social (pression sur la main d’œuvre et l’usager)
  • Prendre une décision en faveur de l’écologique se fait souvent au détriment de l’économique (moins polluer coûte plus cher) ou du social (diminution du pouvoir d’achat)
  • Prendre une décision en faveur du social peut se faire au détriment de l’économique (baisse de la compétitivité) ou de l’écologique (consommation).
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Faut-il être de gauche ou de droite ?

Au 18e siècle, les démocraties occidentales ont organisé la représentation politique à partir d’une démocratie plus ou moins représentative structurée autour de cette fameuse échelle de valeur : gauche-droite. Echelle horizontale qui va des valeurs de partage et d’insoumission à gauche à des valeurs d’indépendance, d’autorité et de mérite à droite où le centre tend à la médiation et les extrêmes à la radicalité. Les extrêmes à gauche amènent les valeurs du partage vers l’obligation de donner sans critère de mérite. Les extrêmes à droite amènent les valeurs de mérite vers la généralisation et le préjugé.

Mais est-ce que ces constructions politiques ont un sens et un véritable intérêt pour nous (et quel « nous » ?) ? Faut-il s’engager à gauche, à droite ou cet enjeu politique doit-il être dépassé ?

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