Je me rappelle une scène d’enfance. Je suis en cm1 ou cm2, pendant une récréation, assis sur des marches, j’insulte un élève d’une classe inférieure en présence d’un camarade de classe « t’es qu’une merde, tu pleures comme une pédale » ou enfin des trucs du genre. Il pleure, il souffre et une partie de nous jouit, nous jouissons de cette excitation hormonale qu’est l’humiliation que l’on inflige. Et en cela, il y a le sentiment de pisser ses propres humiliations vécues sur la tête d’autrui.
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