De la volonté de dominer

Dominer, être respecté, être puissant, être attirant, être valorisé, être valorisant, être mémorable voire inoubliable…

Dans la pulsion de domination humaine il y a quelque chose du besoin d’être impactant, attirant, attractif, du besoin de marquer son temps, son histoire, les autres, les siens. Et en cela de faire des autres, ici et à venir, des témoins, des hôtes, des réceptacles, des co-acteurs de son emprunte physique, biologique, sociologique et existentielle.

Et vouloir dominer, n’est-ce pas être au contact de la part de soi qui défend notre instinct de reproduction ?

Et dominer, n’est-ce pas pousser un peu trop loin le curseur de la combativité et de la séductivité ? Dominer n’est-il pas une manière de faire et d’être nocive, qu’il serait mieux de combattre et de transformer ?

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Sur quoi l’ambition pourrait-elle reposer ?

Quel est mon appétit pour le monde ? Suis-je en quête d’admirations, de revanches, de belles relations ?

Il n’y a pas de vie sur terre qui ne soit pas portée par l’intention de croître et de dominer. Certes nous pouvons rester parfois spectateurs de ce que la vie nous apporte en cultivant l’art du contentement. Cependant, il y a au cœur de notre nature, une propension à interagir avec notre milieu pour toujours mieux se nourrir de lui. Lire la suite « Sur quoi l’ambition pourrait-elle reposer ? »

D’où vient le stress ?

Le stress est une réaction hormonale en chaîne qui a pour origine : la perception d’un risque/danger ou d’une opportunité. Cette réaction hormonale libère de l’adrénaline et du cortisol pour doper notre force physique au travers de notre pression artérielle.

Le stress est un fonctionnement métabolique ancien

Ce fonctionnement physiologique ancien est plutôt inadapté à la vie d’un être humain à l’époque moderne : nous stressons plus que ce que nous en avons objectivement besoin.

Si ce fonctionnement est adapté à des nécessités physiques comme nous les trouvons dans le monde animal (fuir, se défendre ou attaquer), il devient limitant quand il s’agit de trouver une réponse intellectuelle et sociale propre à plus de 90% des enjeux de situations contemporains.

Notre système hormonal est sensible à nos enjeux sociaux

Ne trouvez-vous pas d’ailleurs étonnant que le stress grimpe en nous à la simple imagination d’une situation anxiogène ? Que le niveau de stress augmente inconsciemment au fur à mesure de l’approche d’un événement important et inhabituel planifié ? Comment notre corps fait-il pour savoir cela ?

Si notre corps sait ressentir et réagir à nos enjeux sociaux, il ne sait pourtant pas forcément adapter la réaction en conséquence. La réponse à l’importance d’un enjeu social devrait être le renforcement de notre assurance et le dopage de notre capacité cognitive. Pourtant le corps déclenche trop souvent des processus qui mobilisent des ressources nuisant à nos capacités sociales au travers des susrsauts d’activités métaboliques trop souvent excessifs…

La manière d’éduquer les enfants a une importance fondamentale dans notre rapport aux autres et le niveau de stress associé.

Le fait est que la manière dont nous avons été éduquée (action-réaction -> insatisfaction-punition -> convocation-danger) joue un rôle fondamental dans notre perception instinctive de nos relations sociales.

Les personnes issues d’une éducation punitive et violente sont programmées inconsciemment à considérer l’échange avec les autres comme un danger. Car pendant l’enfance, elle est un danger véritable (la gifle, la punition, la risée des camarades, la souffrance psychologique…). Ainsi le corps enregistre le rapport aux « grands » et « aux groupes » comme un risque tel qu’une piqûre ou une chute passée nous fait nous méfier des ronces, des insectes ou des escaliers…

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