Le stress est une réaction hormonale en chaîne qui a pour origine : la perception d’un risque/danger ou d’une opportunité. Cette réaction hormonale libère de l’adrénaline pour doper notre force physique au travers de notre pression artérielle.
Le stress est un fonctionnement métabolique ancien
Ce fonctionnement physiologique ancien est plutôt inadapté à la vie d’un être humain à l’époque moderne : nous stressons plus que ce que nous en avons objectivement besoin.
Si ce fonctionnement est adapté à des nécessités physiques comme nous les trouvons dans le monde animal (fuir, se défendre ou attaquer), il devient limitant quand il s’agit de trouver une réponse intellectuelle et sociale propre à plus de 90% des enjeux de situations contemporains.
Notre système hormonal est sensible à nos enjeux sociaux
Ne trouvez-vous pas d’ailleurs étonnant que le stress grimpe en nous à la simple imagination d’une situation anxiogène ? Que le niveau de stress augmente inconsciemment au fur à mesure de l’approche d’un événement important et inhabituel planifié ? Comment notre corps fait-il pour savoir cela ?
Si notre corps sait ressentir et réagir à nos enjeux sociaux, il ne sait pourtant pas forcément adapter la réaction en conséquence. La réponse à l’importance d’un enjeu social devrait être le renforcement de notre assurance et le dopage de notre capacité cognitive. Pourtant le corps déclenche trop souvent des processus qui mobilisent des ressources nuisant à nos capacités sociales au travers des susrsauts d’activités métaboliques trop souvent excessifs…
La manière d’éduquer les enfants a une importance fondamentale dans notre rapport aux autres et le niveau de stress associé.
Le fait est que notre éducation « naturelle » (action-réaction -> insatisfaction-punition -> convocation-danger) joue un rôle fondamental dans notre perception instinctive de nos relations sociales.
Les personnes issues d’une éducation punitive et violente sont programmées inconsciemment à considérer l’échange avec les autres comme un danger. Car pendant l’enfance, elle est un danger véritable (la gifle, la punition, la risée des camarades, la souffrance psychologique…). Ainsi le corps enregistre le rapport aux « grands » et « aux groupes » comme un risque tel qu’une piqûre ou une chute passée nous fait nous méfier des ronces, des insectes ou des escaliers…
« comment mieux gérer son stress social ? »