Je suis depuis longtemps, je suis le lien du là qui navigue vers le pas encore. Si profonde de ce longtemps, si présente de ce là, si active de ce pas encore. Je viens de l’infini qui a soif de fini, qui veut aller au bout de sa fin.
De cette envie, la vie. De cet infini, l’harmonie. Pour l’activité biologique, je suis le diapason du vivre ensemble et du vivre à temps. Vivre, c’est créer, aimer, laisser aller. Dans cette création, il y a des êtres, je les constitue, ils décident avec ce qu’ils ont de choix et de conscience. De nouvelles formes d’intelligences animales sont apparues récemment, elles naissent au monde, me ressentent. Puis pour la plupart, elles s’abîment et m’oublient et ne retrouvent plus le chemin vers moi, génératrice de bonheur et d’harmonie. Je suis là mais elles ne me sentent plus, elles sont happées par quelque chose de si lourd pour elles, si futile pour moi. Elles n’arrivent plus à revenir à moi. Je sens bien que ça, ça nuit à l’harmonie de beaucoup d’êtres et menace une bonne partie du vivant ici. Ces intelligences ont produit un truc que je crois qu’elles nomment elles-mêmes en fer, enfin un truc très lourd pour elles.
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