Je m’apprête à écrire des pages majeures dans ma quête de transformation personnelle. Pourquoi ? Parce que je suis depuis ma plus tendre enfance sujet à de forts troubles narcissiques. Mon égo-amour-propre est clairement surdimensionné. Et c’est pas un truc auquel on prend conscience et qu’on se libère facilement.
L’égo-amour-propre est nuisible. Ici se joue la question de mon alignement avec les autres. Ici se joue le maintien ou non de mon esprit-corps dans la possibilité de tourmentes, de marasmes et de maltraitements envers moi-même et envers les autres.
La souffrance liée aux maltraitements vécus peut être à la base d’un égo désaligné, dysharmonique, ruminant des pensées compulsives de punitions-vengeances ou en quête inconsciente de reconnaissances-revanches. Me faisant sombrer dans de la dysharmonie intérieure (mon mal-être) et extérieure (mon inaptitude sociale).
Au-delà de mon égo-amour-propre et de ses symptômes névrotiques se trouve le moi-réel. Le moi réel, tel qu’il est, véritablement, lorsque mon corps-personne est en présence des autres. L’égo-amour-propre déforme la réalité, biaise ma perception de moi-même et de celle que j’ai pour les autres. En d’autres termes, je m’idéalise et j’idéalise les autres plus ou moins positivement, plus ou moins négativement.
Le moi-réel est au coeur d’un processus de tensions entre ce que peut et veut mon corps-esprit et les identités dans lesquelles il doit se conformer pour satisfaire les autres. Les autres attendent de nous que nous nous conformions à des rôles établis et la manière dont ils vont user des récompenses et sanctions à leur disposition envers notre corps-personne va opérer sur notre cérébralité une domestication plus ou moins nuisible à notre épanouissement personnel.
Un des éléments importants à noter, c’est que parfois l’esprit peut être hors des préoccupations du moi. Cela arrive quand l’esprit généré par le cerveau est soit inconscient, non rêvant (je dors), soit conscient contemplatif (je suis réceptif).
Quand mon esprit prend ses distances avec l’égo : il y a du ressourcement, de la récupération, de l’amour parfois et de l’harmonisation souvent. La méditation est au cœur de ce processus.
Alors première question, quelle est la juste place à donner à ma personne ?
Deuxième question, dans quelle mesure puis-je me délivrer des tourmentes égotiques résiduelles des maltraitements passés ?
Troisième et dernière question, si me déségocentrer est souhaitable et possible, quelle serait la meilleure manière de l’opérer ?
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