Comment pourrait-on mieux vivre le Beau, le Bon, le Vrai et le Juste ?

En philosophie, une valeur est une idée, un principe ou une croyance considérée comme importante ou souhaitable par un individu ou par une société.

Le Bon, le Beau, le Vrai et le Juste sont 4 valeurs qui me semblent être en interrelations intimes et dynamiques.

En tentant de les (re)définir ici, je souhaite pouvoir mieux orienter mon existence dans ce qu’il y a de bon, de vrai, de beau et de juste à vivre et à produire quand mon corps et ma conscience sont actifs et/ou en interactions avec d’autres vivants.

Le Bon : Jouissance neuro-hormonale d’un corps qui s’éprend de plaisir. Le sens du touché, de l’odorat et du goût peuvent être impliqués. Le Bon de vivre implique souvent la sérénité, l’innocence, la quiétude et la liberté. Ici le corps est dans le kif.

Le Beau : sentiment de jouissance sensorielle qui pourrait être défini sur un plan plus spirituel (dans le champs de la conscience). Sensation d’inouï devant la création et la puissance d’une impression-immersion visuelle, sonore, narrative, explicative, déconstructive voire anéantissante… Le sentiment du Beau pourrait impliquer également et parfois, la notion de révélation, une forme de contact avec une nouvelle forme de vérité, une manière d’aborder soi, les autres et le monde qui génèrerait de la force et de l’envie dans le fait de Vivre.

Le Vrai : Réel tel qu’il est et va, sans le prisme de l’interprétation cognitive : expériences sensorielles, imaginations ou pensées. Le Vérité pure est inatteignable par le corps et la pensée humaine qui sont condamnés à ne pouvoir qu’uniquement ressentir et/ou se représenter le réel. La cognition humaine poursuit un idéal inatteignable. Cependant, elle participe d’un processus de clarification et de vérification de nos représentations actuelles, en comparant l’ancienne représentation avec des nouvelles qui lui sembleraient moins évasives ou moins fausses, retenant la meilleure, la plus juste, dans son système de représentation. Processus réitérable à l’infini dans une infinité de dialectes, de symboles, de signifiés et de signifiants.

Le Juste : Ce qu’il faut faire pour que le Bon, le Beau et le Vrai n’excluent le moins de vies possibles, le plus longtemps possible.

Et pour aller plus loin, j’aurais envie d’élaborer une supra-valeur qui pourrait toutes les envelopper :

Le Beau-Bon-Vrai-Juste ? Le BBVJ ? L’Epanouissant ? Le Transkiffant ?

Ou peut-être tout simplement : le Bien.