Comment être le plus possible dans l’absence de troubles ?

Dans les écoles philosophiques épicurienne et stoïcienne, la recherche de l’ataraxie (étymologiquement : absence de troubles) était considérée comme un objectif essentiel de la vie humaine.

Être en kif avec moi-même et produire des conditions pour que la vie puisse être encore plus bonne ensemble est une source importante de motivation pour ma vie humaine.

Pour cela, j’exerce un travail qui m’amène à produire du conflit entre ceux qui abusent et ceux qui subissent afin de redéfinir des règles sociales en faveur d’une meilleure justice sociale et environnementale.

Un des moteurs du progrès social sont les organisations collectives qui se confrontent à ceux qui ont du pouvoir et qui en abusent. En faisant cela, elle peuvent produire du monde meilleur pour les vies actuelles et à venir.

Mais en est-il de même pour la paix et le mieux intérieur ?

Même si ma paix intérieure semble être avant tout affaires d’apaisement par ma conscience et de réordonnancement par ma raison de mes désirs, de mes émotions, de mes pensées et de mes actes, il est vrai qu’elle ne peut s’obtenir sans combat à mener.

Le combat contre le dragon de mon ego blessé que j’affronte avec l’amour inconditionnel que je réapprends à donner face à l’intériorisation de la haine ou de la frayeur en moi.

Et la libération de mes chaînes par l’affrontement de ma propre domestication abusive avec l’attention et la rééducation que j’apprends à fournir à mon système de réactions psychiques face aux schémas habituels de maltraitance de moi-même et des autres.

D’un côté ma domestication me trouble, elle me met en stress dès que ma psychée active mon système d’intériorisation des attentes de ceux et celles qui ont eu ou qui ont actuellement de l’autorité sur moi (ceux et celles qui me font faire des choses sans que je puisse dire non facilement). M’entretenant dans un système d’enrelationnement potentiellement toxique pour mes émotions.

D’un autre côté mon attachement au système de sanctions-récompenses que mon mental à intériorisé à des fins de survie sociale me trouble aussi. Il produit un imaginaire idéalisant des réussites et punissant ceux ou celles qui y font obstacles de manière plus ou moins brutales (selon comme on a été éduqué). Imaginaires qui pourraient être sujets à de terribles passages à l’acte sous haut délire-désir. M’entretenant dans un système d’enrelationnement toxique pour moi et les autres.

Il est souhaitable de nous guérir de nos propres sources de poison émotionnel par la désinvestissement psychique de notre valeur personnelle jugée en comparaison des autres. Il nous faut nous aimer quoi qu’il arrive.

Il est souhaitable de nous rééduquer à la sérénité et à l’amour inconditionné par la méditation pleine conscience (qui asphyxie et soulage psychiquement les troubles) et par l’exercice de la raison (il est inutile de s’énerver contre le réel, il s’agit juste de mieux le comprendre pour mieux l’admettre et mieux résoudre les causes de nos troubles et pour ne plus désirer l’impossible ou l’inutile).

Tout bon combat intérieur nécessite une conscience alerte et harmonieuse, si l’on est fatigué, mieux vaut juste se reposer.

Sur ce, je vous souhaite un bel apaisement et la meilleure ataraxie possible 🙂

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