Un point de vie comme un autre – Nouvelle – Page 4

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Percevez cet humain, il a un haut potentiel de plénitude créatrice et pourtant, il reste englué dans son stress, dans ses contraintes. Ces contraintes ont structuré son cerveau et la probabilité d’un retour à l’harmonie est faible. C’est quand même dommage qu’une créature telle que l’humain, avec la puissance inouïe de son cerveau se retrouve si souvent dans un tel niveau de dysharmonie intérieure.

Heureusement une partie de l’humanité arrive à se connecter à moi de temps à autres. Ils me nomment alors harmonie créatrice, amour intérieur ou principe stabilisant, beaucoup m’appellent Dieu. C’est amusant comme les humains ont tendance à prendre un attribut pour un Être surtout quand celui-ci les enveloppe et les inveloppe en même temps. Je suis un attribut de la création cosmique perceptible pour l’homme, je ne suis pas Dieu. Je suis là, en eux, en leurs corps, mais insuffisamment prévalant la plupart du temps pour les faire surpasser leur cérébralité plus archaïque quand celle-ci est excitée par la toxicité des relations qu’ils entretiennent entre eux. Mais bon il fallait bien en passer par l’animalité pour créer la conscience. Et eux ce qu’ils font, ils gaspillent leur potentiel d’expériences sublimantes. Il ne font pas le non-effort nécessaire pour rechercher le contact incroyablement délicieux de l’activité biologique qui les portent, en posant leurs pensées et en se reposant en moi. C’est tout simple, tellement simple que c’est facile d’oublier d’oublier.

Au fond, je sais qu’on ne m’oublie pas, tellement d’humains ont la nostalgie de l’état d’harmonie de leur enfance et de leur premier amour. Celui-ci qui finit par être perturbé et pollué par la maltraitance systémique de leur tissu de relations. Leur réseau relationnel est malade, cela est tellement généralisé, qu’ils appellent cela la normalité.

Heureusement, je rentre en résonnance avec un certains nombre d’adultes qui ont su échapper et s’alléger de leur en fer. L’intensité du bonheur ressenti avec une conscience d’adulte dans un corps qui a connu la dysharmonie est plus puissante que l’harmonie originelle, celle de l’enfance, qui elle, était inconsciente. Quand le corps et la conscience sont au diapason de la beauté, quel moment d’extase et d’harmonie pour la vie.

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