Waouh, quelle expérience quand même. Si j’avais su que ces retrouvailles avec mes anciens amis du lycée allaient finir en soirée sous champignons hallucinogènes. J’ai quand même du mal à m’en remettre, après deux jours je me sens encore tout chose. Bastien m’avait dit que ça avait des vertus enthéogènes, je sais ce que ça veut dire maintenant. J’ai caressé les ailes d’un ange et puis cette prise de recul sur la vie en état d’hallucination. Il y avait trois portes : une qui me projetait vers la réussite extérieure et la sensation de me perdre, de passer à côté du bonheur. L’autre me projetait vers une vie où je foutais tout en l’air pour prendre mon pied dans une nouvelle connexion à la vie, une vie mystique, ça me rendait apaisé, vibrant de sensibilité, seul aussi. Et puis la dernière, une sorte de mix entre les deux, une interaction entre une connexion à la profondeur harmonieuse et sublime de la vie qui rend heureux et une connexion à l’autre, dans le monde humain, qui lui est la plupart du temps déconnecté à cette source. Ce chemin, était plus agité, plus décourageant parfois, il enseignait une nouvelle forme de solidité sociale, être en paix avec les autres pour mieux jouir ensemble. En tout cas, j’ai tellement envie de retrouver cet état de bien-être. Je me souviens que j’arrivais à atteindre des sensations de ce type avec la méditation, en beaucoup plus gérable que sous champis. Et si je donnais plus de place à cette source de bien être ? Et si je lui donnais une priorité absolue, que deviendrait ma vie ?
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