Ressentez cet humain, il est sur le point de se désaliéner. Il va devoir apprendre à décevoir.
Son ego sera-t-il passer l’épreuve du feu qui va le consumer, lui nuire, lui faire mal ? Un certain nombre de personnes savent jeter l’éponge, arrêter de suer pour les rêves d’autrui pour enfin s’activer pour les leurs. Mais savent-ils rêver ? Savent-ils être ?
Leurs rêves, c’est souvent que le résultat de circuits cérébraux qui réagissent à l’aliénation par la revanche personnelle. Être pour les humains, c’est très souvent devoir se rendre fier. Se rendre fier pour mieux humilier intérieurement les casseurs de valeurs personnelles qui les ont déterminés dans leurs brimades. Ce cerveau humain, il est quand même vraiment sensible aux brimades, c’est fou comme ça les rend fous. Bien sûr, je joue un rôle là-dedans, je suis au cœur de ce souffle de revanche, je suis la volonté de puissance qui cherche à faire mordre la poussière à ceux qui ne croit pas en nous, je pousse les corps qui sont réceptifs à ma combativité, la hargne c’est moi, la niaque c’est moi, la testostérone et la dopamine c’est moi.
Vivre ce n’est pas que vibrer d’amour, vivre c’est aussi vibrer d’envie, vibrer d’être dans un chemin de puissance. A chacun son corps, à chacun son désir de puissance. Ecoutez le et faites-en quelque chose, sinon déclinez, périssez et ne vous étonnez pas d’être victime. Voilà ce que font les humains, des victimes. C’est ça la grande maladie des egos. C’est quand on est contaminé par la victimité qu’on surréagit en désir irrépressible de persécution ou de protection et qu’on sous-agit en gémissant, en se rapetissant jusqu’à n’en pouvoir plus vivre.
Quand on subit une injustice, on se respecte et on s’active, on ne rumine pas. De cette victimité, la morale et les normes sociales abusives. Les victimisés veulent qu’on les plaigne, qu’on les sauve et vu que ça n’arrive pas, ils se débrouillent pour que tout le monde souffre autour d’eux. L’Être ça se respecte, ça ne se compare pas. Ma pulsion de puissance n’est pas le désir de dominer, de nuire ou de tuer, il est désir de vivre notre maximum, la vie se nourrit de la vie, elle a appris le vertigineux de périr pour se produire et s’amplifier. Être, c’est savoir périr et s’amplifier au maximum à tous les niveaux. Le Micro et le Macro-Vrai, le Mezzo-Vivre et le Mezzo-Juste, le Supra-Beau. Périr et s’amplifier en harmonie. L’homme est un être social, historique, politique et culturel, être à son maximum, c’est s’être produit en Personne.
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