Selon ma compréhension, trois systèmes pourraient définir parallèlement et interactionnellement l’usage du mot « je ».
Le « je » intime et unique qui serait produit par le cerveau et qui dirigerait le corps à partir de l’activité de la conscience.
Le « je » identité, complexe et muable, qui dans un processus d’attachement deviendrait sensible aux identifiants qu’il investirait :
- des mémoires, des comportements, des apparences et des expériences du corps
- des idées et raisonnements auxquels on tient
- des préceptes et des valeurs issues de notre éducation (sois fort, sois parfait, fais effort, fais plaisir, fais vite)
- des représentations de soi personnelles, familiales, ludiques, sportives, professionnelles, sociales ou encore politiques.
Et le « je » social, qui, à partir de la conception de rôles à jouer ici et maintenant, produirait une performance parmi les autres en fonction des enjeux personnels et communs.
Dans une logique optimaliste, il s’agirait ici de rechercher à produire, quand mon corps est seul ou auprès des autres, la version cognitivo-psychologico-comportementale qui produirait le maximum de puissance de jouir partagée.
Voilà un chemin de résolution qu’il me semble bon d’emprunter :
- Pour chaque système du « je », quelles pourraient-être les capacités de jouissance et de puissance impliquées ?
- Quels pourraient en être les obstacles?
- Quelles pourraient-être les solutions pour les déjouer ou les surmonter ?
Et voilà le travail 🙂 :

voilà un programme de choc pour commencer la semaine !
du boulot….
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