Bien communiquer, c’est l’art de bien manier le fond et la forme. Chose délicate où la perfection semble inatteignable. Il y a toujours une meilleure voie pour mieux communiquer et chacun à sa propre réceptivité…
Alors tâchons de comprendre ce qui se joue entre le fond et la forme.
Le fond est intériorité
Le fond est propre à ce que l’expérience et l’intelligence a accumulé dans la mémoire de chacun.
Le fond, est ce qui est compris et ce qui reste à comprendre.
Le fond, est ce qui permet à un individu d’être plus intelligent et de savoir si une action va fonctionner ou non.
Le fond, c’est la cause fondamentale pour laquelle le message vaut d’exister. C’est ce qui fait sa particularité, son innovation, son besoin.
Bien communiquer, c’est amener la bonne brique de connaissance et d’émotion au bon endroit et au bon moment dans la mémoire de ceux que l’on souhaite faire amener à comprendre.
L’essence du fond est le pour-quoi, la raison, la finalité, la morale.
« Pourquoi je vais communiquer ? » est la question qui esquisse le fond.
La question « Comment je communique ce pour-quoi ? » nous amène à la forme.
La forme est extériorité
La forme, est ce qui permet de comprendre.
La forme, est ce qui permet à un individu de recevoir et de mémoriser une connaissance.
La forme est propre au cadre culturel et aux capacités de chacun. Néanmoins, l’émotion, l’imagination et la répétition favorisent la mémorisation.
La forme, que ce soit : une voix, un geste, un écrit, un dessin, une émotion, une histoire, un film est une tentative de connexion à autrui. Et en terme d’impact, la forme est plus puissante que le fond. Nous avons par nature besoin d’être captés et rassurés pour accepter ensuite ce que l’autre nous propose.
Si le fond est essentiel, ce n’est pas pour autant qu’il faut en négliger la forme qui est elle « sensielle » (ce par quoi l’on ressent).
Bien communiquer (au delà de l’art qui aime à se voiler) c’est être capable d’extérioriser le plus clairement, directement et sous forme d’histoires ce que l’on porte intérieurement en connaissances en partant de ce que connaît l’autre.
En communication orale : être confiant en ce que l’on a appris et en ce que l’on veut transmettre sans se positionner au dessus ou en dessous de ceux avec qui nous communiquons. Ne pas sur-généraliser, impliquer les autres et dégager le maximum d’énergies positives. Induire du sens et de la connaissance à partir de notre connaissance accumulée au travers de l’expérience que l’on va créer pour l’autre afin qu’il se « fonde » dans l’histoire et se « forme » au mieux.
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C est magnifiquement écrit !
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Article exceptionnel !
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