Peut-on avoir confiance en soi sans avoir à nous comparer aux autres ?
Confiance en soi et estime de soi
La confiance en soi est une sensation subjective ressentie, c’est l’assurance suffisante qui permet de s’affirmer auprès des autres et de nous mettre en danger socialement en restant lucide et serein.
L’estime de soi est la représentation intime de notre valeur personnelle selon un système d’évaluation acquis. Avoir une bonne estime de soi, c’est savoir valoriser ce qui est valorisable dans ce que l’on est et fait et d’en être heureux ainsi.
Un excès d’estime de soi aura pour conséquence : une déception sociale à venir.
Un manque d’estime de soi aura pour conséquence : une déprime voire une dépression. Ne voir que ce qu’on aurait ou ce qu’on a pu être, engendre l’insatisfaction. Car l’estime de soi à pour conséquence : le niveau d’exigence envers ce que l’on semble mériter. Et ne pas obtenir ce que l’on mérite est frustrant.
Mais quel est le lien entre confiance en soi et estime de soi ?
La confiance en soi à besoin d’une bonne estime de soi. Une estime de soi qui saisit la portée de notre potentiel et nous encourage à l’action. Une estime de soi qui sait comprendre la frustration d’autrui sans s’en sentir coupable.
L’estime de soi ne suffit pas à la confiance en soi qui nécessite des buts, des succès et de l’amour. Mais l’estime est tout du moins fondamentale à la structuration d’une bonne et solide personnalité.
Alors, peut-on s’estimer soi sans se comparer à autrui ?
Fierté et amour de soi
Nous vivons dans une économie sociale de valeurs. Ceux qui ont les plus hautes valeurs et sont capables de le démontrer possèdent les plus belles opportunités de séduction en retour.
Dans le domaine de l’Avoir, l’argent est la valeur absolue.
Dans le domaine de l’Être, la popularité sociale est des plus séductive.
Dans le domaine social (appartenance à un groupe), les valeurs dépendent essentiellement du milieu dans lequel nous évoluons :
Dans le banditisme, les mieux lotis seront ceux qui ont le moins peur de mourir. Dans l’industrie, les mieux lotis seront ceux qui sont les plus compétents. Dans l’art et la création, les mieux lotis seront ceux qui savent le mieux toucher l’âme d’autrui…
Qui dit économie, dit compétition. Nous désirons les meilleurs. Et c’est ainsi que pour nourrir nos succès, nous cherchons l’estime des autres.
Vous rappelez-vous d’un bonheur intense lié à une réussite qui ne soit pas causé par un gain en capital social ?
L’amour de soi à besoin de l’amour des autres pour être durable.
L’estime de soi à besoin de la considération des autres et de la reconnaissance pour être durable et nourrir le sentiment de fierté qui est fondamental à la santé et la solidité de notre être.
N’avoir d’autre concurrent que soi-même ?
Cependant si se comparer à autrui semble crucial pour ne pas finir en queue de peloton de la compétition des meilleures positions sociales et des meilleures partenaires, à qui ou à quoi nous faut-il nous comparer pour ne pas trop se décourager ?
Car si je me compare avec les « trop forts », je risque de plonger dans la frustration et peut-être dans la déprime. Et si je me compare avec les « plus faibles », je passe à côté du déploiement de mon meilleur potentiel…
En fait, il s’agit moins de se comparer que de s’évaluer rationnellement en fonction non pas du voisin, du boss ou d’une idole, mais en fonction du schéma de vie dans lequel notre potentiel nous conforte.
Prendre plaisir à repousser nos limites dans les compétitions qui sont les plus porteuses de plaisirs et d’amours mais en premier lieu : oser devenir ce que l’on est, oser aller vers ce que l’on porte en soi.
Nous affranchir de ce que les autres veulent de nous sans nous donner suffisamment en retour. Ce qui importe ici, c’est en fait d’obtenir ce que l’on mérite et d’aller dans le sens de nos désirs.
Bon jour,
Je me fais confiance mais sans les autres cette confiance n’existe plus et cette confiance c’est aussi et avant tout un partage dans l’équilibre.
Max-Louis
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