Comment reprendre sa vie en main ?

Parfois, nous pouvons nous sentir découragés, nous pouvons laisser filer certaines de nos responsabilités, de nos engagements et nous sentir coupable de notre passivité ou de la mauvaise pente que nous avons pu emprunter… Parfois, nous n’avons plus envie d’avancer et nous pouvons nous dire : « A quoi bon ? »…

Qu’est-ce qui nous écarte de nos valeurs et de nos engagements ?

Pour cela il nous faut sonder l’origine de nos valeurs et donc de ce qui nous importe.

Les valeurs, c’est tous les « je le fais pour… ». Et derrière ces « pour », se trouve toujours quelqu’un. Ces personnes, ces auteurs, ces institutions qui ont fait autorité sur nous.

Et par cela, nous avançons souvent dans la vie dans les wagons du train que la société et que notre milieu nous font prendre. Et dont le prix est le travail que nous faisons pour autrui (L’Etat via les impôts, les patrons via les profits, les managers via les objectifs à atteindre, la famille et les amis via les plaisirs que nous devons leur apporter).

Se prendre en main, c’est quelque part redevenir maître de sa destinée, individualiser son schéma de vie, trouver les moyens et le temps d’arpenter de nouveaux chemins, en plaisir et en liberté.

Tout le monde a besoin d’amour, et tout le monde a besoin de liberté ! Nous restons ancré dans le parking des rôles que la société a conçu pour nous et au chevet de nos proches pour ne pas blesser ceux qui nous aiment conditionnellement. Mais pourquoi devoir être aimé à condition, si ce n’est pour répondre à un principe d’exploitation de soi par les autres ?

Bien sûr, il y a une mesure à tout. Mais si ce n’est pas trop dangereux physiquement, politiquement et psychologiquement, à quoi bon ne pas poursuivre nos propres désirs ?

Alors, c’est parti ?!

imaginez vous au guidon d’une moto.

Prêt à faire vrombir votre moteur psychique, à consommer vos désirs et vous échapper de votre routine et de vos obligations !

Où se trouve le guidon ?

Notre gouvernail intérieur, c’est notre capacité de libre-arbitre.

Il n’y a pas de libre-arbitre sans capacité à faire face aux autres et au poids des valeurs acquises au cours de notre « domestication ».

Développer son guidon intérieur, c’est développer sa force intérieure à affronter sainement les autres, à lutter pour ses droits, à faire des choix qui nous séparent parfois des autres.

Adulte, nous ne seront pas battu, ou s’il y a risque physique ou psychologique et bin tout simplement fuir en s’assurant au préalable que la route que l’on va emprunter nous sera meilleure.

Où aller ?

La boussole de notre « mieux », c’est le cœur, l’instinct, notre part émotionnelle de nous-même intérieure non névrosée (ego alignée et optimisme), notre enfant Libre.

Là où le chemin semble bon à arpenter, là où nos passions s’épanouissent, là où l’amour est moins conditionnel.

Où se trouve le frein et l’accélérateur ?

Cependant si nous avons besoin d’une boussole et d’un cap pour nous orienter. Cela ne nous affranchi aucunement des liens et des obstacles qui sont sur le chemin.

Les liens, c’est à dire nos attachements envers les êtres et les choses qui font notre vie actuelle sont les forces d’inertie à l’œuvre.

Les peurs que l’on peut ressentir pour l’incertain et les doutes que l’on peut porter envers nos propres capacités sont les tensions qui, in fine, nous font ne pas avancer par « manque d’imprudence ».

Bien piloter sa vie, c’est après avoir su construire sa propre capacité de gouvernance, de savoir manier le frein et l’accélérateur. En d’autres termes : l’attachement et la motivation.

Si je suis en excès de motivation, je risque d’en oublier les précautions suffisantes et de chuter à la première difficulté. Si je suis en sous-motivation, je risque de stagner et de déprimer.

Si je suis trop crispé sur mes « attachements », j’userais trop ma motivation et risquerais de tomber en panne sèche ou même de ne pas arriver à débloquer les roues lors d’un démarrage. Si je suis trop détaché, c’est la folie qui me guette et l’isolement qui va avec.

Se détacher de ce qui est mauvais en l’ancien, s’attacher à ce qu’il y a de bon dans le nouveau. Agir et corriger ses attachements et refaire le plein aux stations des petites réussites.

Comment démarrer le changement ?

Si savoir où l’on va est dynamisant et aide à développer notre confiance en nous, savoir où l’on ne veux plus aller est tout aussi important et parfois il nous faut sortir de la route tracée, s’autoriser un pas de côté et un temps de repos pour prendre le temps de se construire une nouvelle orientation.

Nous sommes « naturellement programmé » pour préférer le statu quo aux chemins de traverses. Instinct de survie oblige. La précarisation affective et économique nous terrifient. Mais la peur, issue de notre cerveau archaïque, est-il toujours le meilleur des guides, surtout quand il s’agit de choix importants pour nous sans dangers immédiats ?

7 commentaires sur “Comment reprendre sa vie en main ?

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