Quel pouvoir avons-nous sur l’amour ?

Les passions sont puissantes.

L’intensité du sentiment amoureux et la force des attachements qui en résulte sont pour l’humain, peut-être, sa plus grande vulnérabilité…

Si ne pas être dans l’amour rend malheureux, vivre un amour contrarié peut produire une douleur immense et plus ou moins durable.

Nous sommes fondamentalement des êtres de passion

Nous sommes désirant et notre énergie psychique ne se mobilise que pour satisfaire cette propension essentielle. Désirer, c’est aimer « aller vers », c’est vouloir.

Nous naissons du monde, nous recevons de lui, nous nous offrons à lui, nous jouissons de ce que nous y trouvons, de ce que nous sommes aptes à obtenir. Exister, c’est être désiré du monde. Monde, dans lequel nous ne sommes pas forcément les mieux accueillis et c’est en cela qu’existe les idéaux : désirer et construire un monde meilleur pour moi, nous, nos enfants, nos semblables…

La passion est ce vouloir « vivre et jouir » que nous portons en notre essence.

Quelles sont les origines de la passion ?

Ici, je souhaite surtout explorer le désir sensuel, le désir de jouir du partage des plaisirs avec un ou une autre ou plusieurs…

Le désir de s’accoupler, de fonder un foyer, une famille sont le fruit de l’instinct de reproduction et de continuation. Si le désir sexuel répond en premier lieu à cette forme d’impératif, l’humain, sa sensibilité et sa sensualité transforment cet acte en quelque chose de plus fort. Nous avons besoins de jouir de manière sensuelle et intellectuelle également : l’affection, le désir, les caresses, le palpitant d’une rencontre qui se tourne en envie de l’autre.

Et nous sommes programmés en cela à nous investir dans des relations, à idéaliser des situations futures avec un ou des êtres qui nous attirent et qui nous promettent un petit paradis de sensualité, de sexualité voire d’amour.

Quel pouvoir avons-nous sur nos passions ?

Le désir se transforme en affection puis l’affection en attachement dans la mesure où les situations que l’on partage avec les personnes désirées se concrétisent. Nous pouvons nous attacher à des désirs mais il faut que ceux-ci se réalisent pour nourrir notre besoin affectif.

L’intensité d’un moment sensuel dépend de :

  • la puissance de notre désir qui est souvent associé au désir de nouveautés et d’inconnus
  • du manque sexuel ou sensuel ou affectif et le temps auquel nous avons délaissé ses désirs
  • et de la tournure que prennent les événements…

Pour nourrir au mieux nos passions, il s’agit de désirer ce qui est atteignable et refroidir nos attraits pour les personnes qui ne nous désirent pas autant que nous les désirons.

Et tout l’art ici, consiste à faire monter le désir des personnes pour lesquelles nous portons un attrait. De ne pas sombrer dans l’idéalisation et de cadrer la tournure dont prennent les choses de manière à éviter au maximum les déconvenues.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑