Que se trame-t-il derrière nos besoins ?

Nous sommes tous assujettis à nos besoins.

Et s’il n’y a pas de vie sans besoins et de vie épanouie sans une bonne « nutrition » de ceux-ci, ce n’est pas pour autant que cela suffit à une âme humaine. Nous sommes au fond de nous-même fondamentalement irrationnels : nous portons aux confins de nous un Désir qui nous tiraille et qui cherche à transcender toutes les limites qui gravitent dans notre champ d’existence.

Nos besoins d’êtres vivants sont les conséquences d’un Désir « d’accomplissement cosmique », d’une intention du « Réel » à se propager dans toutes les dimensions et possibilités créatives qui puissent exister. Pourquoi sommes-nous là dans cet univers ? Pourquoi exister ? Il pourrait très bien ne rien y avoir, ne rien y être, il se pourrait un Néant sans matière ni existence…

Il y a une historicité des besoins :

1. Ceux les plus proches de la matière (Se nourrir, boire, déféquer)
2. Ceux les plus proches de l’animalité (survivre, procréer, dominer, diversifier)
3. Ceux les plus proches de l’esprit (ressentir, comprendre, jouer, aimer, créer, dépasser, transcender)

Et c’est dans les besoins existentiels les plus récents que notre âme se régale le plus. Quand nous devenons les créateurs de nos désirs, quand nous bousculons nos besoins pour créer un être humain accompli dans sa nature et dans sa création.

Danser et enchanter nos vies, voilà nos plus beaux besoins. Ne plus subir, désirer nos besoins, s’en rire, s’en jouer, se les réinventer et les interpréter au mieux ! C’est cela qui est bon, c’est cela qui donne toute cette putain de jouissance à l’existence !

Nous sommes fondamentalement ici pour jouir et non pour subir.