Où pourrait se trouver la limite entre révolte et acceptation ?

La révolte est insoumission à l’injuste.

L’acceptation est soumission au Réel, dans le sens de ce qui est vrai, de ce qui fonctionne et dysfonctionne ainsi, tel que cela est.

Se révolter, c’est poser des limites pour se protéger des abus.

Accepter, c’est comprendre en se desimpliquant de nos impuissances et en investissant nos puissances. Et ainsi pouvoir agir au bon endroit avec le pouvoir réel que nous nous construisons.

L’acceptation a du pouvoir, celui de nous aligner avec le réel qui nous fait.

La révolte a de l’amour, celui de défendre ce qu’il y a de bon à vivre dans le monde.

Et au fond, peut-on bien transformer un réel que l’on n’aimerait pas ?

Ayons la pleine révolte de notre amour et de notre raison

Ayons la pleine acceptation du réel qui, au fur et à mesure de notre désillusionnement-apaisement, devient une Nature-Œuvre d’Art dont il est bon de jouir et de protéger

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