La sagesse est souvent associée à la raison, à la capacité à rester maître de ses sentiments et à la grandiosité de l’esprit qui donne à comprendre et à s’interroger.
Il y a cette image des vieux sages à longues barbes emplis de paix et de puissance intérieure. Cet archétype qui peut nous donner envie de nous mettre en marche philosophique.
Et puis il y a ces philosophes illustres qui sont autant de maître à penser et de guides pour nous aider à mieux Être et à remettre en question nos existences plus ou moins misérables.
La sagesse est ce désir d’arrêter la roue de la malédiction personnelle et civilisationnelle, de comprendre les mécanismes qui nous font vivre bien ou vivre mal. Et pour les plus « grands », de participer à la remise en question profonde et pertinente de ceux qui les lisent.
Il y a la sagesse pour soi et il y a la sagesse universelle, celle vers laquelle les Sages tendent. Et c’est la première qui sert d’expérimentation à l’universalité de la seconde.
Et la question qui me vient en premier lieu est : qu’est ce qui « en nous » génère de la sagesse ?
La sagesse est le fruit de l’esprit détaché des sentiments.
Nous, humains, sommes liés par nos instincts et nos sentiments. Sans un « esprit froid » pour remettre nos chauds affects en question, nous ne serions que des « automates affectifs ». Nos affects nous enferment dans des réactions et des comportements qui ne sont pas toujours bons. Et puis nos existences ont besoin de décision et donc d’une délibération constructive. Ainsi la sagesse a besoin d’esprit. Mais qu’est-ce que l’esprit ?
L’esprit est un mélange mystérieux de conscience, de raison et d’intuition.
- Une conscience qui concentre notre attention sur de nouveaux territoires de compréhension matériels et spirituels
- Une intuition qui perçois le bon, le beau, le juste, le vrai
- Une raison qui valide ou d’invalide nos hypothèses par l’expérimentation quantifié
ton article est fabuleux et tu me rejoint pleinement mes pensées
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J’aime beaucoup l’idée de dépasser les habitudes de victimisation pour commencer à vivre, être, créer. n cela, j’ai dû commencer à être sage et çà me plaît bien 😉
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La sagesse aussi pour moi c’est la résilience. D’accepter ce qu’on ne peut pas changer. D’accepter qu’on n’a que 50% du contrôle. D’accepter notre imperfection. D’accepter qu’on ne peut pas plaire à tout le monde.
Excellent texte qui m’a fait faire cet exercice mental en ce matin de samedi! Bon weekend ☺️☀️
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Merci pour ceci
Oui, Sénèque allait même jusqu’à penser « La vie ce n’est pas d’attendre que l’orage passe c’est d’apprendre à danser sous la pluie »
Bon début de semaine à vous 🙂
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Et la sagesse doit se moquer d’elle même pour qu’elle soit réellement effective.. Un sage trop sur de lui, est un vieux con! (Façon de parler bien entendu)
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Quête si difficile .
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