Jusqu’où pouvons-nous « aller bien » ?

« Aller mal », c’est plutôt facile à se représenter : une mauvaise santé, de la tristesse, de la colère, un manque d’énergie.

Cependant, « Aller bien », est-il tout simplement l’inverse ? Une bonne santé, de la joie et de l’énergie ? Oui très certainement mais s’il est facile, hors cas pathologique, d’éviter d’être trop mal, dans quelle mesure pouvons nous « aller bien » ?

Y a t-il une limite à la bonne santé, à la joie et à l’énergie ?

Qu’est-ce que cela implique ?

Les différentes dimensions de la santé

La santé à plusieurs facteurs :

  • le facteur génétique

qui est pour l’heure non « modifiable » adulte

  • le facteur environnemental

qui est tout l’enjeu des décisions de ce que l’on veut et ce que l’on ne veut plus dans la vie

  • le facteur mental

qui nous est propre et qui dépend de notre aptitude à nous remettre en question, à tendre vers l’amour et l’intelligence plutôt que vers la victimité. Il y a en cela la « capacité de volonté » à pouvoir accepter que ce l’on est, que ce que l’on fait et que ce que l’on a appris n’est pas forcément le meilleur.

Comment aller mieux ?

On ne peut agir positivement sur la qualité de notre vie intérieure que via notre mental :

  • il faut que je prenne la décision de me soigner pour guerir
  • il faut que je prenne la décision de manger bien et de faire du sport pour prendre soin de mon corps
  • il faut que je prenne la décision de créer du lien avec autrui pour prendre soin de mon affectivité et de ma professionnalité
  • il faut que je prenne la décision de créer du lien avec moi-même pour prendre soin de mon bien-être et de ma spiritualité
  • Il faut que je prenne la décision de créer quelque chose de mieux dans le monde à partir de moi pour prendre soin de mon existentialité

Et ces décisions ne sont pas des clés que l’on tourne dans un démarreur pour lancer un moteur psychique n’ayant nul besoin d’effort de volonté par la suite.

La décision mentale est en fait le premier pas vers un second pas… Où chaque pas est une décision continuée qui implique une force mentale à nourrir et à préserver.

Jusqu’où pouvons-nous aller mieux ?

En santé, comme dans beaucoup de domaines, tout est lié. Si je suis génétiquement « défavorisé », mon accès au bonheur sera réduit. Cela est dur à admettre, mais il en est malheureusement ainsi. Et si je nais dans un milieu défavorisé, il faudra que je transforme ou me libère de ce milieu pour goûter à plus de bonheur.

Mais, il y a une seule véritable chose qui me conditionne dans l’ici et maintenant : mon mental. Et la joie est avant tout un état d’esprit : celui du désir atteignable, de l’amour et du lacher prise.

7 commentaires sur “Jusqu’où pouvons-nous « aller bien » ?

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  1. Qu’est-ce que le désir sain ? Il y aurait donc des désirs malsains ? Cet alchimie entre déterminisme génétique, social et personnalité est tellement subtil qu’il semble compliquer de faire du « aller mieux » qu’une décision mentale. C ‘est évident qu’il vaut mieux se vivre en joie ! Mais pourquoi à un moment donné, à l’instant T, c’est trop difficile ! La réponse est en chacun de nous, unique et personnelle. Merci pour cette réflexion de bon matin !

    Aimé par 1 personne

    1. Bonjour et merci pour votre commentaire.

      Les désirs malsains sont ceux qui recèlent de la violence pour soi et pour autrui.
      Les désirs sains sont portés par des décisions « dépolluées » des blessures et des mécanismes irrespectueux du passé.
      Oui, le facteur génétique et social peut rendre « l’autorité personnelle de notre mental » troublée, inefficiente voire dans certains cas, impossible.
      Ce que je voulais mettre en avant dans cet article, c’est essentiellement que l’amélioration et la guérison personnelle ne se fait que par la décision plus ou moins « bancale » de lâcher ses blessures passées et de désirer profondément en soi (si cela est atteignable) un « aller mieux ».

      Les décisions et leurs objets restent propres à chacuns et chacunes.

      Excellente journée à vous

      Aimé par 1 personne

  2. Bonjour Vivrelibre,
    Merci pour ce billet qui me touche et dont le sujet fait partie d’une de mes réflexion récurrente. Je me permettrais d’ajouter l’interaction matière-pensée, notre réflexion (ou notre mental) influerait considérablement notre futur voire notre passé, puisque le passé peut aussi changer (il n’est pas figé). On peut parler de physique quantique ou Karma !

    Bonne route,

    J’aime

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