Dans son livre les six clés de la confiance en soi, Nathaniel Branden défini le fait d’avoir une vie orientée vers un but comme une clé de la confiance en soi. La confiance en soi étant, selon le même auteur, directement liée au bonheur d’un individu.
Par ailleurs, donner à sa vie une orientation forte, un sens primordial, me semble participer à alimenter les trois besoins existentiels fondamentaux de tout être humain (selon la théorie de l’analyse transactionnelle d’Eric Berne) :
- Besoin de stimulation par l’histoire personnelle que l’on veut pouvoir raconter
- Besoin de structuration par l’existence de critères de priorités sur lesquels s’appuyer pour ordonnancer sa vie
- Besoin de reconnaissance par l’appréciation positive que peut impliquer un but qui nous dépasse
Dans quelle mesure est-il souhaitable de vouloir articuler toute sa vie autour d’un nouveau but ?
Les buts que nous nous fixons n’ont-ils pas parfois une influence négative sur notre bonheur ?
Nietzche disait : celui qui a un « pourquoi » qui lui tient lieu de but, de finalité, peut vivre avec n’importe quel « comment ».
Il y a dans le fait d’orienter sa vie, une capacité à échapper à la résignation existentielle d’un « à quoi bon ? » activé par la souffrance d’une pensée tournée sur un « je ne mérite pas ça » (ce « comment » que l’on subit).
Il y a dans cet aphorisme une forme d’injonction à poursuivre son existence dans le respect de son histoire (les « comment » dans lesquels nous sommes ancrés) en se donnant un tuteur ou un pilier existentiel pour faire face à toutes les adversités.
Une vie orientée vers un but à partir d’une cause (un « pourquoi ») semblerait pour le philosophe être un facteur absolu de persévérance et de ténacité.
Ne s’agirait-il pas en fin de compte, en posant la question de la quête existentielle, de répondre préalablement aux enjeux de la dispersion et de l’adversité dans sa vie ?
Quand tu as envie d’un ailleurs, essaye d’abord d’enlever le caillou qui se trouve dans ta chaussure.
Vers quoi faut-il se recentrer ? (ou comment nuire à la dispersion)
Faut-il poursuivre un but individuel ou un but collectif ? Faut-il partir de soi ou partir du monde ?
Partir de soi dans les projets existentiels que l’on se donne nourrit peu nos besoins de reconnaissance et de sens.
Le sens se nourrit de ce que l’on transmet, de ce que l’on transforme et de ce que l’on crée :
Le sens par la transmission :
- de la vie par l’enfantement
- de savoirs par la communication, la formation et l’éducation
- de pouvoirs par de la technique, de l’organisation et de la politique
Le sens par la transformation :
- des manières d’avoir par l’innovation dans la technique, la biologie, la physique, la technologie, le commerce…
- des manières d‘être par la psychologie, la philosophie, la formation et l’éducation
- des manières de prendre des décisions collectives par la sociologie et l’activité politique
Le sens par la création :
- vers du vrai par la science et l’histoire
- vers du beau et du bon par l’art et l’artisanat
- vers du juste par le militantisme
Mais ce n’est pas en partant exclusivement des autres ou du monde dans ces projets existentiels que l’on va nourrir ses besoins individuels :
- de santé personnelle
- d’activités stimulantes
- d’équilibre entre repos et activité
- de temps nécessaire à soi pour son avoir, pour son faire, pour son être
Un but centré sur soi apportera de l’équilibre et de l’intérêt pour soi. Un but centré sur les autres (ou sur les fantômes des autres : les injonctions parentales ou amicales que l’on intériorise) apportera de la fierté et de la reconnaissance au détriment peut-être de son équilibre perso. Un but centré sur le monde apportera du sens, de la transmission, de la transformation, de la création pour tous au détriment peut-être de son équilibre et de celui de nos proches.
Le sens a double-sens. Il évoque d’une part la question du « pourquoi » qui nous fait agir significativement et d’autre part la question du « vers-quoi » qui nous oriente objectivement.
Plus notre « Pourquoi » s’appuiera sur une cause pour le monde qui remet en question les « comment », plus il portera un désir de transformation solide et ancré dans une cause racine profonde, urgente et importante : plus il sera une fondation pour une motivation à toutes épreuves pour notre vie et celles qui participent de notre projet. Cet ancrage portera un appui intellectuel qui s’inscrit dans une compréhension qui nous rassemble et qui transforme quelque chose de nous au delà de nous. Un pilier profond pour notre être dont la pensée s’aligne sur un « pourquoi » qui nous centre et nous ancre et qui ne peut donc reposer que sur des objectifs et des solutions.
En cela, il s’agit de se recentrer sur une cause et non sur un but. Les buts, les objectifs, les solutions évoluent au gré des circonstances et embarquent moins car enferment dans notre propre vision. Il nous faut une cause dans le monde qui nous aide à questionner, cadrer et recadrer nos agissements, nos activités, nos projets, nos institutions.
Plus notre « vers-quoi » sera orienté vers un but pour le monde, plus il portera un potentiel collectif fort : plus il sera un phare pour notre vie et celles qui participent de notre aventure. Cette orientation portera un potentiel qui s’inscrit dans une histoire qui nous dépasse et qui transmet quelque chose de nous au delà de nous. Une boussole profonde pour notre être dont « le faire » s’aligne sur un « vers-quoi » qui nous ressemble et nous assemble et qui ne peut donc venir uniquement de nous.
Le « vers-quoi » participe alors d’un processus de correction des abus de son ego qui amène de l’exclusion dans notre existence. Plus notre « vers-quoi » nous dilue dans le monde et plus il fait cheminer vers un soi potentiellement plus aimé, plus aimant, plus transmettant, plus transformant et plus créant.
En cela le but sur lequel nous devons nous centrer doit avoir son origine dans un « en-dehors de soi » qui participe de nos besoins ontiques de transmettre, transformer et créer.
Un dilemme qui peut apparaitre dans ce processus de recentrage est celui de la tension entre le plaisir et le devoir. Faut-il se centrer sur ce que l’on aime ou sur ce que l’on doit faire ? Peut-on aimer ce que l’on doit faire ? Je pense que oui, dans la mesure où ce que l’on doit faire ne soit pas une lacune.
Il faut apporter ce que l’on aime faire, ce sur quoi en fait nous somme généralement bons et valorisés et le mettre au service de ce que l’on doit faire pour le monde.
Un autre dilemme est celui de la tension que nous pouvons rencontrer entre approche spécialisée et approche globale. Dois-je m’atteler à l’acquisition d’une expertise dans un certain domaine qui participe de la cause que je défend ou dois-je me m’atteler à l’articulation nécessaire à la transformation du système tout entier ?
Peut-on s’inscrire dans une approche qui combine l’intérêt de performance concrète et l’intérêt d’être à la hauteur de l’enjeu ? Je pense que oui, à condition que l’approche spécialisante soit orientée par une approche globale préalable.
L’écologie est la cause la plus urgente et importante pour la vie sur Terre. Si j’ai fais ma carrière dans l’ingénierie du recyclage, cela a tout son sens que je conduise des projets dans ce domaine. Mais voilà l’écologie est au cœur d’une complexité systémique qui fait que l’accélération des expertises et des projets sur des modes d’usages, de consommation et de production issus du système de pensées, d’activités et de règles qui ont créé historiquement le problème écologique ne permettra pas de le résoudre fondamentalement. Il y a ici la question de l’effectivité de l’action qu’on apporte pour sa cause. A quoi bon agir, si cela ne réorientera pas vraiment le cours des choses ?
Si je me spécialise dans le recyclage pour augmenter le taux de recyclage de mon quartier, cela fait sens : j’allie mon expertise et ma localisation pour ma cause. Mais voilà, si j’améliore de 20% le taux de recyclage de mon quartier cela représentera 0,00000001 % du taux de recyclage mondial et ne changera pas le cours des choses. Il y a ici la question de l’adéquation entre l’impact de notre action et l’échelle du problème. A quoi bon agir, si cela ne pèsera pas vraiment sur le cours des choses ?
En fait, le désespoir induit par ces deux problématiques peut se surmonter dans une approche qui optimise les deux paramètres sur lesquels nous pouvons agir :
- Nous pouvons développer de l’expertise et de la performance d’action en induisant des projets spécifiques et pilotes qui s’attaque aux causes racines du problème -> Considérant que l’urgence de l’action écologique se situe plus au niveau politique que technique : plutôt que de développer techniquement le recyclage, ne faudrait-il pas créer des collectif de défense des intérêts du vivant qui forcent les entreprises et les états à l’adoption de nouvelles pratiques et lois qui vont dans le sens d’une production et d’une consommation sans déchets polluant et carbonés ?
- Nous pouvons nous appuyer sur les prototypes locaux réussis et les expertises acquises pour dupliquer et articuler globalement la démarche correctrice et amélioratrice à l’échelle du problème -> il faudrait ainsi s’atteler à trouver les ressorts d’un passage à l’échelle des initiatives citoyennes victorieuses pour influer concrètement et suffisamment fortement sur toutes les politiques publiques en faveur d’une planification écologique transnationale.
Bon c’est clair que plus la cause est complexe et systémique et plus l’ambition et les conditions de réussites sont corsées…
Il y a aussi dans le fait de se représenter la montagne impressionnante, vers laquelle notre cause nous pousse, le besoin de devoir relativiser notre enjeu personnel pour ne pas être incliné à l’abandon. Et en cela nous pouvons nous appuyer sur trois visions-paris :
- On est pas tout seul et nous pouvons miser sur la force et l’intelligence d’un collectif que l’on va chercher à rassembler sur une ligne tendue entre une cause qui nous concerne tous et une vision transformatrice
- On est pas obligé de tout savoir et de tout pouvoir et nous pouvons fonder de l’espoir sur la somme des expérimentations et des avancées que produisent l’ensemble des initiatives techniques et politiques en faveur de notre cause
- On peut échouer en gardant espoir (même si ça fait mal) et nous pouvons parier sur une amélioration partielle porteuse d’espoir pour les survivants de la crise écologique que nous commençons à traverser.
Comment faire face à l’adversité ?
C’est des adversités que naissent nos causes d’action
L’adversité, c’est tout ce qui engendre de la souffrance, c’est à dire tout ce qui contrarie un désir, frustre un besoin ou violente notre « vivre ».
Qu’on le veuille ou non il y aura toujours de l’adversité : des désirs contrariés, des besoins frustrés, des violences perpétrées par des individus qui dans leurs aliénations identifient les autres être comme des objets et non comme des semblables.
Encore une fois il y a des paramètres sur lesquels ont peu agir et d’autres non.
Ce sur quoi on ne peut pas agir dans les adversités auxquelles nous faisons face :
- nos besoins (biologiques, sociaux, ontiques)
- nos fragilités intrinsèques à notre condition humaine et génétique (vieillissement, corps cassable et mortel et mobilité limitée, psyché impactable et nécessité de la confrontation aux autres pour satisfaire ses besoins, intelligence limitée)
- la bêtise des autres à court terme
Ce sur quoi nous pouvons agir dans les adversités auxquelles nous faisons face :
- les objets de nos désirs (tant qu’ils alimentent correctement nos besoins)
- nos manière de se comporter face à l’adversité en acceptant la part d’impuissance et en agissant sur notre part de puissance
- la possibilité de la transformer en augmentant son pouvoir sur celle-ci (convaincre, récompenser, sanctionner)
- la possibilité de lui échapper ou de la détourner en transformant parfois des conséquences contrariantes en opportunités
Il y a les adversités de fond dont on est obligé de subir les conséquences négatives dans la durée mais dont on peut s’attaquer à la cause à plus ou moins long terme (abus de pouvoir de mon conjoint, de mes amis, de mon patron, de mon propriétaire, de mes élus, du système politique dans lequel je suis inscris… ) et les adversités de circonstances dont on est obligé de subir les conséquences dans le moment et qui n’implique pas d’en être à nouveau la victime (agressions, violences gratuites, accidents, calomnies…) mais dont ont peut s’attaquer, plus ou moins à court terme, aux conséquences pour soi et pour ceux qui nous ont blessés (s’ils ont été identifiés).
Mettre son énergie pour corriger les adversités de fond semble être plus intelligent pragmatiquement que de poursuivre la correction des adversités circonstancielles dont les recours en justice sont souvent très frustrants. Quoiqu’il en soi, il faut être aligné émotionnellement avec la priorisation de sa cause pour ne pas agir de manière névrotique.
Les adversités circonstancielles quand elles sont le fruit d’un dysfonctionnement public qui implique une communauté de victimes face à un manquement de responsabilité d’un décideur peuvent être alors envisagées comme des adversités de fond. Ainsi le potentiel de mobilisation collective des adversités que nous voulons combattre, augmente le potentiel de transformation concrète en faveur de notre cause et augmente notre intérêt à agir.
Il s’agit donc moins ici de combatte toutes les adversités auxquelles notre existence se frotte que de choisir les adversités corrigeables auxquelles nous pouvons nous confronter au bénéfice de notre cause.
Pour finir, l’adversité est une pression adverse à notre dignité, nos besoins, nos intérêts et nos valeurs. Elle répond toujours à un système de causes à effets qu’il nous faut comprendre pour ensuite pouvoir agir.
Ainsi, pour faire face à une adversité que l’on comprend mieux grâce au diagnostic et l’analyse de la faisabilité d’action correctrices sur le système de pression adverse à l’œuvre, il nous faudra alors bâtir un plan.
C’est ce à quoi je vais me consacrer sur la dernière partie de cet article conçu sous la forme d’un tutoriel à partir de cette première base de réflexion.
Quelle est la meilleure manière d’alignée sa vie sur une cause ?
Il faut ici se déjouer de la faiblesse d’un choix de vie qui sacrifierait ses besoins persos au bénéfice de son utilité pour la société ou sacrifierait le sens et la reconnaissance sociale de son utilité dans le monde au bénéfice de sa stricte jouissance personnelle, familiale et amicale.
Et pour cela il s’agit moins d’élaborer un nouveau but, ailleurs et lointain, que de se définir des critères pragmatiques pour évaluer ses activités et ses projets afin d’équilibrer et (ré)orienter sa vie professionnelle et personnelle. En somme, respecter ses besoins d’individu tout en respectant ceux du monde.
Le fait d’avoir des critères permet d’établir la place et la manière que doivent prendre nos activités dans notre vie. Cela rend ensuite possible le fait de pouvoir poser ses conditions dans l’administration de notre système de pression sociale dans lequel nous sommes actuellement inscrit. Ce système de pression s’organise à partir des personnes impliquées dans ce que nous faisons dans la vie comme : conjoint, enfants, parents, amis, hiérarchie professionnelle, décideurs publics, collègues, employées dont on a la charge, créanciers et bénéficiaires de nos activités actuelles.
Le bénéfice qu’apporte une vie orientée vers la double causalité des intérêts pour soi et des intérêts pour le monde est en fait de pouvoir avoir un plan pour pouvoir quitter ou réajuster le système de pression sociale dans lequel nous nous inscrivons et qui nous fait actuellement souffrir.
Ainsi, je vous conseille 9 étapes à opérer pour vous recentrer et bien orienter votre existence en respectant la double polarité existentielle avec le pôle de vos besoins d’individu et le pôle de votre cause pour le monde.
1/ Choisissez une cause issue du besoin que le monde a et qui vous semble le plus important et urgent. (pour moi, c’est l’écologie)

2/ Narrez votre histoire de vie de votre enfance à maintenant, en incluant la cause comme élément perturbateur, même si celui-ci n’arrive que maintenant ou fait suite à un premier, qui avait déjà réorienté votre vie (dans mon cas c’était le choc du système d’exploitation dubaïote qui m’entraina dans l’engagement néosyndical transnational pour plus de justice sociale dans le monde). Dans votre récit, la cause choisie va venir perturber et réorienter votre quotidien vers une nouvelle orientation dont la trajectoire nous mène vers la vision amélioratrice que vous souhaitez offrir au monde. Il s’agit ici de raconter qui vous êtes, avec la cause que vous vous êtes donnée pour colonne centrale. Cela vous servira quand vous devriez expliquer aux autres votre réorientation ou embarquer les gens avec vous dans celle-ci.

3/ Ensuite il s’agit de réordonnancer votre vie telle qu’elle est en la challengeant avec des projets pour votre cause. Pour cela il faut d’abord réapprécier vos activités actuelles à l’aune d’un système de notations avec les critères suivant : combien cela a d’impact positif sur le besoin du monde que je me suis donné d’agir (dans mon cas l’écologie) ? Combien cela a-t-il d’impact positif sur mes besoins d’individu : santé, économique, affectif, sexuel, de reconnaissance sociale, de transmission, de transformation, de création ? Quel est leur potentiel de réussite ? Quelle est la proportion de temps que cela prend dans ma vie ?

4/ Faites la même chose pour les nouvelles activités possibles que vous pourriez avoir pour mieux poursuivre votre cause ou la poursuivre autrement et pour mieux satisfaire vos besoins.

5/ Sélectionnez le juste nombre d’activités qui comble et équilibre la somme des note des différents critères tout en ne dépassant pas le 100% du temps actif de votre vie (hors repos et repas).
6/ Identifiez les activités synergiques et challengez toutes vos activités persos avec de l’intérêt pour votre cause et vos activités pour votre cause avec l’intérêt pour vos besoins persos.
7/ Ajustez les proportions de temps consacrés et avec des nouvelles activités si besoin.

8/ Une fois que le compte est bon (temps d’activité à 100% sur les projets qui ont le plus d’impact et le moins de risque ; tous les besoins persos sont représentés et ont des notes suffisantes) : élaborez un plan d’action qui inclut l’ensemble des activités dont la recherche des opportunités concrètes sur vos nouveaux projets.

9/ Et enfin, renégociez sur la base de votre plan, avec les relations actuelles, les meilleures conditions vis à vis de votre réorientation de vie avec les impactant.e.s et les impacté.e.s et ainsi « reparamétrer » votre système de pression sociale qui vous poussera le plus adéquatement possible vers l’accomplissement de ce vers quoi vous voulez tendre.

Pour vous aider dans cette démarche je vous partage le fichier Excel qui j’ai moi-même utilisé pour réaliser et structurer tout ça et que vous pouvez réutiliser pour vous :
Mnémotechnique pour retenir la méthode de réorientation de son existence : Cause ton histoire, rêve, renoue, c’est les 6 nages d’action pour la négo :
1/ Choisis la cause dans le monde à laquelle tu souhaites te consacrer
2/ Récite ton histoire avec l’impact de cette cause sur ta vie
3/ Réévalue tes activités
4/ Repense tes activités et inclus des nouvelles pour ta cause et pour toi
5/ Sélectionne les activités qui optimisent actions pour ta cause et actions pour tes besoins persos
6/ Challenge tes activités pour qu’il y ait de la synergie avec ta cause et tes activités persos
7/ Ajuste
8/ Fais un plan d’action
9/ Prépare toi pour la Négociation avec ceux et celles qui impactent et sont impactés par ce que tu fais
Cause ton histoire, rêve, renoue, c’est les 6 nages d’action pour la négo 😉