Quelle pourrait-être la bonne approche de l’équilibre personnel ?

L’équilibre appelle la notion de stabilité. Et si celle-ci n’est pas forcément synonyme de bonheur et de réussite (on peut très bien stabiliser notre existence dans un mode de vie désagréable et triste), elle joue néanmoins un rôle crucial dans notre potentiel de développement personnel.

L’équilibre personnel se ressent de l’intérieur

La conséquence d’un bon équilibre existentiel se ressent au travers de la stabilité de nos émotions. Celle-là même qui fait jaillir dans le fond de notre intériorité un sentiment de tranquillité joyeuse. Cette sensation et sa durabilité dans le temps sont les repères intérieurs pour savoir si notre comportement intérieur et notre positionnement dans le monde sont les bons.

Nous avons tous des manières d’appréhender les choses de manières différentes. Par exemple, certains percevrons la prise de risques comme le pire des maux et d’autres comme une source d’excitation joyeuse. Certains verront les relations aux autres comme un moteur fabuleux de plaisir social malgré les tensions et conflits qui en découlent parfois, d’autres comme une source d’ennuis, de divertissements inutiles ou de d’exclusion insupportable.

Existe-t-il vraiment un comportement intérieur unique et idéal pour tendre vers la sérénité et la joie ?

La paix intérieure dépend d’une posture existentielle non frustrée.

A vrai dire, si l’on tente une synthèse absolue, on peut réduire l’équilibre personnel à un seul et unique critère : Suis-je Ok avec ce que je vis et là où je vais ?

Et en cela l’ennemi ultime de l’équilibre est la frustration.

Il existe deux manières de la diminuer :

  • l’une de manière pragmatique et matérielle (augmenter notre capacité à obtenir ce dont nous avons besoin)
  • l’autre de manière psychique et spirituelle (augmenter sa capacité intérieure à aimer ce que l’on a et ce que l’on est)

Et il faut se méfier des radicalités tournées uniquement sur une seule de ces deux voies, car :

  • si je m’obnubile à aller conquérir dans le monde ce que je désire toujours plus, je me condamne à l’insatisfaction, la rancœur et l’épuisement.
  • si je m’obnubile à tout accepter, je fais un déni de ce que sont mes besoins et ne vais pas chercher à les satisfaire dans le monde, alors je me condamne à l’ennui, la passivité, le manque et l’isolement.

L’équilibre se trouve donc probablement en faisant un pas pour les autres et le monde, un pas pour soi et ses proches, en gardant les pieds sur Terre.

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