Comment mieux gérer la pression ?

Charge mentale, devoirs, responsabilités, obligations, évaluations, nécessité de plaire et de réussir sont autant de facteurs qui nous mettent sous stress et augmentent notre tension nerveuse.

Si on la dit souvent « sociale », la pression bien que prédéterminée par les milieux dans lesquels nous avons grandis et évolués est avant tout propre à nous-même. Cela se situe dans le rapport intérieur que nous entretenons en nous entre « ce que je suis » et « ce que je dois être ».

Quel est le mécanisme intérieur de la pression ?

La pression sert à nous mettre en mouvement, elle nous presse à agir. Elle nous arrache de notre disposition naturelle au repos et au loisir. Quand elle vient des autres, elle est dite sociale, quand elle vient de nous, elle est appelé « motivation ».

La pression interne et externe est une alliée précieuse pour accomplir ce dont nous rêvons.

Adulte, la pression externe est relative aux responsabilités et aux engagements que l’on prend avec soi-même et avec les autres. Selon notre éducation et nos ressources personnelles, l’intensité de la pression sera plus ou moins fonctionnelle. Les 2 principaux symptômes d’une pression dysfonctionnelle sont l’anxiété et la procrastination

La cause racine de ces dysfonctionnements est la maltraitance, qu’elle soit ancienne et actuelle et dans les deux cas non résolue (individuellement et collectivement).

Comment moins la subir ?

Nous subissons la pression parce qu’on ne nous a pas suffisamment appris et donner les moyens de traiter nos besoins et nos valeurs.

Nous subissons la pression parce que nombreuses de nos éducations ne sont pas respectueuses des individus. Une éducation trop ferme, irrespectueuse voire effrayante aura pour conséquence : la peur d’agir. Une éducation insuffisante voire absente aura pour conséquence : le manque de capacité. La peur d’agir et le manque de capacité engendreront des troubles de la santé mentale. Cela accentuera la tension et augmentera notre intranquillité et notre anxiété.

Pour moins subir la pression, il faut se réapproprier notre manière de nous mettre en mouvements et en actions.

Il faut se libérer de la maltraitance intériorisée qui nous fait nous maltraiter nous-même.

Et cela passe par :

• S’aimer et prendre soin de nous
• S’accepter tel que nous sommes dans le monde tel qu’il est et va
• Réévaluer la manière dont nous avons d’évaluer l’importance et la criticité des choses (dans quelle mesure cela est-il nécessaire à notre bonheur ?)
• S’approprier une manière d’apprendre, de progresser, de communiquer et de s’épanouir qui nous respecte mieux

Comment mieux en tirer profit ?

Sans pression, il y a dépression.

Pression qui fait qu’une individualité résiste et s’accompli.

Pression qui fait qu’un groupe s’active et change les choses.

Se réapproprier toutes ses fromes de pressions, pour quelles ne soient le moins possible « effort à produire pour ne pas être puni ou banni » et le plus possible « kiffe d’agir parce qu’il est bon de le faire».

Belle libération et recâblage de votre motivation à toustes.