Fachisme, vous avez dit fascisme ?

le Dr Eric Berne, fondateur de l’Analyse Transactionnelle, disait :

« Il y a toujours un petit fachiste qui sommeille en nous »

Quelle en est l’origine ?

Pourquoi avons nous cette tendance intérieure à intolérer et à mépriser ?

Qu’est qu’un fachiste ?

En évoquant le mot « fachiste », et comme je pense l’évoque également Eric Berne en citant ce mot dans son livre « Que dit-on après avoir dit bonjour ? », j’emploie la signification courante du mot pour désigner une personne intolérante et belliciste et non pas comme un partisan de la doctrine politique fondée par Mussolini après la première guerre mondiale et que je connais pas bien, n’étant pas politologue.

Maintenant que cela est dit,

Pourquoi portons-nous souvent en nous un potentiel d’hostilité et de haine ?

Hypothèse majeure en laquelle je crois : les individus violents souffrent et c’est parce qu’ils souffrent qu’il sont dévalorisants et violents envers eux-mêmes ou envers les autres.

L’agressivité serait ainsi le symptôme d’un mal-être intérieur. Celui-ci pouvant avoir une cause médicale (troubles hormonaux) et/ou psychologique (maltraitements intériorisés).

La société ne tolérant pas l’agressivité, les individus souffrants-maltraitants mal traités pourront agir de différentes manières, par exemple en  :

  • en exerçant des activités sportives voire martiale (sport, armés, mafias)
  • maintenant un cadre morale élevée (respect des autres dans la sphère publique) et dispenser leurs colères sur leurs proches (sphère intime) qui leurs sont en situation de soumission quand ils leur en donneront l’occasion (un prétexte pour une brimade).
  • en se ralliant à une cause qui leur permet de pouvoir distiller leur intolérance et leur violence dans une morale collective qui s’est trouvée un ou plusieurs bouc-émissaires à combattre voire à abattre

Comment composer avec ou plutôt décomposer « ce petit fasciste » à l’intérieur de nous ?

Il faut apprendre à notre « boule de nerf » intérieure à relâcher, tolérer, pardonner et aimer.

Pour cela nous devons :

  1. Faire une thérapie pour se libérer des douleurs psychiques du passé
  2. Réapprendre à nous respecter et à prendre soin de nous-même – Apprendre à s’aimer. Quand on s’aime comme on n’est, notre intolérance envers les autres se dissipe.
  3. Réévaluer nos valeurs et nos interdits – car ce que nous reprochons aux autres est toujours ce que nous nous interdisons nous-même.

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