La vie, au travers de ses relations inter-dynamiques, engendre des besoins physiques, sociaux et intellectuels.
Ces besoins, au travers de notre cérébralité et de notre vécu, engendre toutes sortes de désirs
Chaque besoin est en fait une sorte de réceptacle pour nos désirs.
Tout désir est une projection cognitive qui poursuit plus ou moins consciemment un ou plusieurs besoins à satisfaire :
J’ai faim et je m’imagine manger un sandwich ou un plat cuisiné, j’ai soif et je désire de l’eau ou un soda.
J’ai besoin de faire l’amour et je désire tel homme ou telle femme
J’ai besoin d’être sécurisé socialement (estimé) et d’avoir accès à du sexe partagé alors je me projette vers telle ou telle activité valorisante socialement.
J’ai besoin que tout cela soit harmonieux, alors je désire prendre soin de moi et de perfectionner mes arts (ma production de beau et de bon).
Si la production de désir est naturel, pourquoi devons nous être amené à mettre de l’ordre dans nos désir ?
Parce que la sensibilité à l’harmonie est présente en tout être et que la dysharmonie est présente en toute société.
La dysharmonie sociale, c’est à dire le maltraitement des individus par les autres, engendré par les rapports de dominations (j’ai besoin de ta peine pour mon plaisir), engendre à son tour de l’auto-maltraitance (aliénation).
Mettre de l’ordre dans ses désirs, c’est participer du processus de désaliénation personnelle. C’est réfléchir à comment je vais m’organiser pour élargir le champ du bon et du beau dans mon vivre.
L’enjeu est existentiellement prioritaire.
Comment mettre de l’ordre dans mes désirs ?
En arrêtant l’activité mentale productrice de pensée qui carbure au sentiment d’insécurité.
A cause du maltraitement, nous avons toutes et tous été contaminés par le sentiment d’insécurité qui peut aller jusqu’à envahir tout notre psychisme. cette inquiétude empêche le cerveau d’accéder au sens de l’harmonie et de produire un sentiment naturel d’amour en nous.
Installez vous confortablement et arrêtez de penser suffisament longtemps et vous vous mettrez de plus en plus au diapason de l’harmonie qui est une des essences de la vie.
En harmonie mentale, vous pourrez alors garder le fil de la merveille et entretenir un rapport au monde par-delà les conditionnements sociaux et les normes sociales maltraitantes et donc par-delà les préjugés et les illusions.
Dans un rapport à soi et au monde assaini, vous pourrez alors produire des sentiments harmonieux, eux même porteurs de désirs harmonieux, eux même porteur d’agissement harmonieux.
Votre corps et votre esprit s’assainiront et tout tournera plus rond.
Belle harmonie à toustes
le désir est selon le bouddhisme l’origine de tous nos maux et préconise le non attachement. J’ai de plus en plus l’impression de ne plus avoir de désirs, m’étant libérée de beaucoup de choses, mais j’ai toujours des souhaits tournant autour de la santé, l’équilibre, la paix 🙂 bonne fin de dimanche 🙂
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Merci pour ceci
Certains maux sont les fruits pourris nés de mauvais désirs : ceux illusoires ou tournés vers la souffrance sans pour autant que le désir soit mauvais en soi. L’enjeu rationnel de l’existence étant plus, il me semble et comme vous l’avez entrepris vous même : la sublimation de nos désirs. Excellent dimanche à vous aussi
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