Nous portons en nous une capacité d’émerveillement. Celle-ci apparait au cœur de la vie consciente de l’enfant.
Cette faculté à s’étonner, à s’enthousiasmer et à s’identifier à des choses qui nous fascinent et nous dépassent nous porte vers des projets et des destinées dont l’humain est le seul à en avoir la recette.
La passion que l’on peut éprouver pour des objets ou des sujets est le moteur psychologique qui met notre être en mouvement vers des oeuvres à accomplir.
Il y a dans notre capacité à nous émerveiller un besoin de fascination.
Cette capacité d’émerveillement existe parce que nous naissons avec une conscience.
Cette conscience nous offre une sensibilité au Beau, au Vrai, au Juste et au Fun.
Qui nous « offre » en contre partie : une sensibilité au Laid, au Bête, à l’Injuste et à l’Ennui…
Notre besoin de fascination, au travers de l’enfance (et de sa non-autonomie) engendre de l’illusion. Comme le monde est en partie laid et méchant, notre désir de le voir Beau et Juste, nous fait croire , d’une part, en des imaginaires qui sont porteurs de plaisirs et de réconforts intérieurs et nous faire croire, d’autre part, excessivement en nous et à notre capacité à réussir.
Ainsi, naît en nous des attachements aux Pères Noël, aux Princesses et Princes charmants, aux Sauveurs et Sauveuses, aux Secrets et aux Mystères, au héros, dont nous même…
Si les illusions sont propres à l’Enfant en nous qui ne tend pas à voir le monde tel qu’il est, on trouve en nous également d’autres formes de méconnaissances limitantes : celle produites par notre Parent intérieur : les préjugés.